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VITAMINE D3 K2

19.90 Taxe inclue

  • Les vitamines D3 & K2 jouent un rôle dans la minéralisation osseuse
  • La vitamine D3 aide la construction musculaire et le système immunitaire
  • 1000UI Vitamine D3 + 37,5µg Vitamine K2 MK7 MenaquinGold®
  • Synergie avec le collagène et le multivitamines
  • Flacon compte gouttes de 20ml – 150 doses de 3 gouttes (5 mois)
  • Support liposoluble : huile d’olive bio
  • Retrait sur place uniquement

Rupture de stock

  • Utilisation
  • Composition
  • Références scientifiques
  • Description

DOSAGE & PRÉPARATION

Prendre 3 gouttes par jour, de préférence le matin. Vous pouvez directement déposer 3 gouttes sur votre langue ou incorporer 3 gouttes dans un plat ou une boisson de votre choix

CONSEILS D’UTILISATION

Les vitamines D3+K2 NUTRIPURE sont indiquées :

  • A l’année pour les personnes ayant une faible exposition au soleil
  • D’octobre à mars pour les personnes s’exposant au soleil durant l’été
  • D’octobre à mars pour les enfants d’après les conseils de la Société Française de Pédiatrie (2 gouttes à partir de 4 ans puis 3 gouttes à partir de 15 ans)

A PRENDRE DE PRÉFERENCE

  • Le matin

 

COMPOSITION

Huile d’olive, Menaquinone-7 (vitamine K2-MK7), cholecalciferol (vitamine D3), mélange de tocophérols naturels

INDICATIONS

Complément alimentaire à base de vitamine D3 et K2

CONTRE INDICATION

Déconseillé aux personnes prenant des anticoagulants.

Les femmes enceintes ou allaitantes sont invitées à prendre l’attache d’un professionnel de santé avant toute supplémentation.

INFORMATIONS NUTRITIONNELLES

Informations nutritionnelles Quantité par dose journalière (3 gouttes) % AJR
Vitamine D3 25 µg 500
Vitamine K2 37,5 µg 50

TRANSPARENCE

Transparence Vitamine D3

VITAMINE D3

Présentation générale

La vitamine D3 ou cholécalciférol est une hormone naturellement présente dans l’organisme. L’organisme s’en procure via l’alimentation, mais également par synthèse endogène à partir des rayonnements du soleil. La majeure partie de la vitamine D3 présente dans notre organisme est issue de cette synthèse (80 à 90%). (1) Surnommée “vitamine du soleil”, elle est produite par la peau lorsque celle-ci entre en contact avec les ultraviolets UV-b.

Cette biosynthèse (figure 1) est initiée principalement dans la peau où les rayons UV-b réagissent avec le 7-déhydrocholestérol (provitamine D cutanée) pour produire la pré-vitamine D3. Cette pré-vitamine D3 est ensuite isomérisée en cholécalciférol (ou vitamine D3). En tant que telle, la vitamine D3 n’est pas active et va passer par le foie puis les reins pour passer sous sa forme biologiquement active, la 1,25-dihydroxyvitamine D3 ou 1,25(OH)2 D3. Ce sont les cytochromes P (CYP) qui permettent cette activation.

Figure 1 : Schéma du métabolisme de la vitamine D3

Dans le foie, la 25-hydroxyvitamine D3 ou 25(OH) D3 est synthétisée à partir de la vitamine D3 après action de CYP27A1, CYP2R1, CYP2J3 ou CYP3A4. Dans les tissus cibles, la 1α-hydroxylase CYP27B1 synthétise la forme biologiquement active 1,25-dihydroxyvitamine D3 ou 1,25(OH)2D3.

Une fois synthétisée, la vitamine D3 active diffuse dans l’organisme et agit sur ses organes cibles tels que l’intestin, l’os, les reins et les parathyroïdes. Son catabolisme (essentiellement dans le rein) est initié par la 24-hydroxylase CYP24A1. (2)

Si une grande partie de la vitamine D3 est endogène, le reste est exogène. Autrement dit, elle est apportée par les aliments d’origine animale (contrairement à la vitamine D2 qui est apportée par une alimentation d’origine végétale). Plus généralement, les aliments riches en vitamine D3 sont les suivants :

  • Les poissons gras (saumon, hareng, sardine, maquereau…)
  • L’huile de foie de morue
  • Les abats
  • Les oeufs
  • Le lait et les boissons à base de soja
  • Le beurre et certains fromages

Selon les recommandations de l’Anses, les besoins quotidiens en vitamine D3 chez les adultes sont de 15 µg ou 600 UI. Ce besoin augmente jusqu’à 20 µg (800 UI) chez les personnes âgées de plus de 70 ans. (3)

Rôles physiologiques

La vitamine D3 joue des nombreux rôles dans l’organisme et est très étudiée par la communauté scientifique. Nous allons vérifier les deux allégations suivantes quant à la supplémentation en vitamine D3 en nous appuyant sur des études cliniques et des articles scientifiques :

  • La vitamine D3 participe au maintien du système immunitaire
  • La vitamine D3 permet de maintenir une fonction musculaire normale

Maintien du système immunitaire

Au cours des 20 dernières années, de plus en plus d’études scientifiques ont révélé l’association existante entre la carence en vitamine D et un risque accru de contracter diverses maladies infectieuses ainsi qu’une issue moins favorable pour les patients présentant une carence en vitamine D en présence d’infections. (4)

Le principal rôle de la vitamine D est le contrôle et le renforcement du système immunitaire. Elle l’active et aide à sa formation, mais son action principale consiste surtout à le réguler. Il s’agit donc d’un élément essentiel et indispensable pour que l’organisme soit résistant. Elle régule non seulement le système congénital, mais contrôle également le système immunitaire adaptatif. Pour le système congénital, la vitamine D pousse la production des anticorps comme les défensines et les catélicidines par l’amplification d’une action antibactérienne et antivirale. De plus, la vitamine D3 stimule la décomposition des agents pathogènes par les cellules macrophages.

En ce qui concerne le système immunitaire adaptatif, il développe une action anti-inflammatoire qui réduit la croissance des cellules TH2 et soutient les compartiments des cellules régulatrices T. Ainsi, elle permet de prévenir une réaction excessive et fait en sorte que l’organisme puisse combattre les agents pathogènes en formant des anticorps.

La vitamine D est non seulement un élément fondamental face aux pathologies aiguës, mais elle prévient aussi l’apparition de maladies inflammatoires chroniques ainsi que celle de maladies auto-immunes. La vitamine D joue donc un rôle pluriel, notamment au niveau de la distribution d’anticorps dans les liquides corporels. Elle régule également la réaction immunitaire pour éviter les inflammations chroniques et modère la réactivité du système immunitaire. (5)

Une étude menée par Adrian N. Martineau et al. en 2011 a permis de mettre en avant le rôle sur l’immunité de la vitamine D3. (6) Il s’agit d’un essai contrôlé randomisé multicentrique sur la vitamine D en tant que traitement d’appoint chez des adultes atteints de tuberculose pulmonaire.

126 participants ont été répartis en deux groupes pour recevoir 2,5 mg de vitamine D3 ou un placebo au départ et à 2, 4 et 6 semaines après le début du traitement antituberculeux standard. Le critère d’évaluation principal de l’essai était le temps écoulé entre le début du traitement antimicrobien et la conversion des cultures d’expectorations.

Le délai médian de conversion des cultures d’expectorations était de 36,0 jours dans le groupe recevant la vitamine D3 et de 43,5 jours dans le groupe placebo. L’administration de quatre doses de 2,5 mg de vitamine D3 a donc augmenté les concentrations sériques de 25-hydroxyvitamine D chez les patients recevant un traitement de phase intensive pour la tuberculose pulmonaire et a réduit le temps de conversion des cultures d’expectorations chez les participants.

Maintien d’une fonction musculaire normale

D’après plusieurs études et essais cliniques effectués, il ressort que la force musculaire et la vitamine D sont liées. En effet, la vitamine D3 intervient dans les performances physiques d’un individu. Sa déficience peut par exemple accentuer les risques de chute chez une personne âgée. Il est aussi bon de savoir que d’après les enquêtes et sondages épidémiologiques, la diminution de masse et des capacités musculaires ainsi que le manque de force chez les personnes âgées sont toujours liés à une carence en vitamine D. (5)

Heike A. et al. ont démontré en 1999 le lien entre la vitamine D et la force musculaire des personnes âgées. (6) 319 patients sélectionnés par échantillonnage aléatoire parmi les participants à une étude interdisciplinaire en cours sur le vieillissement ont été observés.

Il a été observé que 12% des femmes et 18% des hommes avaient des valeurs de 25(OH) D inférieures à la norme (<12ng/mL). Chez les hommes, le 25(OH ) D et le 1,25(OH)2 D étaient significativement corrélés avec le LEP, mesure de la force musculaire exprimée en watts. Chez les femmes, seul le 1,25(OH)2D était significativement corrélé au LEP (figure 2).

Figure 2 : relation entre les différentes formes de vitamine D et le LEP

Cette étude montre donc que la force musculaire diminuait avec l’âge chez les personnes âgées ambulatoires et montrait une corrélation positive modeste mais significative avec la 1,25(OH)2 vitamine D chez les deux sexes et avec la 25(OH)D chez les sujets masculins. Par conséquent, la carence en vitamine D semble contribuer à la perte de force musculaire liée à l’âge, qui pourrait être plus prononcée chez les personnes âgées institutionnalisées présentant une prévalence élevée de carence en vitamine D.

Une autre étude a été réalisée chez des danseurs afin d’évaluer les effets d’une supplémentation en vitamine D3 sur la force musculaire. L’intervention a porté sur une supplémentation orale par 2 000 UI de vitamine D3 tous les jours chez 17 danseurs de ballet de haut niveau carencés, pendant les 4 mois d’hiver, versus 7 contrôles non supplémentés. Par rapport au groupe contrôle non supplémenté, les résultats ont permis de révéler une augmentation de la force musculaire isométrique (18,7 %, p < 0,01) et de la hauteur du saut (7,1 %, p < 0,01) en comparaison avec les performances antérieures sans supplémentation. Le groupe supplémenté a aussi présenté moins de blessures durant la période d’observation (p < 0,01). (7)

Aspects pharmacocinétiques

La vitamine D prise par voie orale est absorbée dans l’intestin grêle de façon passive, puis rejoint la circulation générale par voie lymphatique, incorporée aux chylomicrons.

Une fois ingérée, l’ensemble de la vitamine D3 se lie à une protéine de transport dans le sang pour être amenée jusqu’au foie. A son arrivée dans le foie, elle subit une modification de sa structure chimique et donne une nouvelle forme de vitamine D (la 25(OH)D3). C’est cette forme dite « circulante » qui est dosée lorsque l’on fait un prélèvement sanguin pour connaître son statut en vitamine D. Cette dernière se lie à son tour à la même protéine porteuse et est transportée jusqu’aux reins où elle est transformée en sa forme active, la 1,25 dihydroxyvitamine D. La vitamine D3 est mieux métabolisée et conduit ainsi plus efficacement à la forme active de la vitamine D que la vitamine D2. (11)

Ses sites de stockage essentiels sont le tissu adipeux, les muscles, mais aussi le sang. La 25 hydroxyvitamine D liée à sa protéine porteuse est la forme majeure de réserve circulante de la vitamine D. Sa demi-vie dans le sang est de 15 à 40 jours.

L’élimination de la vitamine D et de ses métabolites se fait par voie fécale, sous forme non transformée ou sous forme hydrosoluble (acide calcitroïque, dérivés glucuroconjugués). (8)

Aspects réglementaires

La directive européenne 2002/46/CE limite la notion de nutriments aux seuls vitamines et minéraux. Elle établit dans son annexe I une liste exhaustive de 13 vitamines et de 17 minéraux qui peuvent être utilisés dans la fabrication des compléments alimentaires. L’annexe II de cette directive précise les formes d’apport qui peuvent être employées. La vitamine D3 figure parmi les 13 autorisées et est autorisée sous 2 formes différentes (cholécalciférol et ergocalciférol). (9)

Les recommandations sanitaires en ce qui concerne la teneur maximale recommandée en vitamine D3 dans les compléments alimentaires sont de 50 µg (soit 2000 UI) par jour selon la Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. (10)

Contre-indications et effets-indésirables

Les spécialités qui contiennent de la vitamine D2 (ergocalciférol) ou D3 (cholécalciférol) ne doivent pas être prescrites aux personnes qui disposent d’un taux de calcium trop élevé dans le sang (hypercalcémie) ou dans les urines (hypercalciurie). En outre, la vitamine D est proscrite chez les individus qui ont des antécédents de lithiases rénales (plus communément appelées « calculs rénaux ») composées de calcium. (8)

En outre, la vitamine D est susceptible d’entraîner des effets secondaires dès lors qu’elle est absorbée de manière excessive. L’excès de vitamine D dans l’organisme, qui entraîne l’apparition d’effets secondaires, porte le nom d’hypervitaminose D. Ce trouble survient du fait de la liposolubilité du calciférol. En effet, lorsque l’on absorbe cette substance excessivement, le corps opère un stockage. Les symptômes de l’hypervitaminose D peuvent ainsi perdurer, même après l’arrêt de la prise de calciférol, et ce, durant plusieurs semaines.

Selon l’ANSES et le Vidal, l’hypervitaminose D se manifeste au travers des signes suivants : céphalées, nausées, vomissements, perte de poids, asthénie, douleurs musculaires et osseuses. Des troubles graves peuvent survenir, au niveau cardiaque et rénal. On peut également retrouver des traces de calcium, témoignant d’un taux excessif au niveau circulatoire, rénal, cardiaque et pulmonaire.

VITAMINE K2

Présentation générale

La vitamine K est une vitamine liposoluble, ce qui signifie qu’elle est soluble dans les corps gras. On en distingue deux formes : la vitamine K1, ou phylloquinone, et la vitamine K2, que l’on nomme aussi ménaquinone. La vitamine K2 est donc une proche parente de la vitamine K1, qui est d’ailleurs très souvent associée à son rôle de coagulation dans l’organisme. Ces deux vitamines sont de la même famille, même si la vitamine K2 est plus rare dans notre alimentation. Cette dernière intéresse aujourd’hui un grand nombre de chercheurs.

Figure 3 : vitamines K2 MK7 et MK4

Par ailleurs, la vitamine K se divise en plusieurs sous-types selon la longueur de la chaîne latérale, dont les plus importants sont le MK-4 et le MK-7.  La MK7 est actuellement considérée comme la forme la plus efficace de vitamine K2, qui reste active dans l’organisme pendant une période particulièrement longue et couvre les besoins fonctionnels en K2 même à petites doses. Elles sont principalement synthétisées par les bactéries  fermentant certains fromages ou végétaux, des bactéries intestinales, ou proviennent de l’alimentation.

La vitamine K2 MK7 active toute une série de protéines spéciales dans l’organisme qui jouent un rôle dans d’importants processus métaboliques, notamment le transport et l’utilisation du calcium, la coagulation sanguine, la régulation de la division cellulaire, la différenciation et la migration des cellules, ainsi que dans d’importants processus de réparation dans divers vaisseaux et organes.

Les besoins en vitamine K d’une personne adulte sont de 90 µg à 120 µg, sans distinction entre la K1 et la K2 (15). Pour combler nos besoins journaliers en vitamine K, une portion de légumes verts feuillus suffit, on la trouve également dans l’huile de poisson gras. On estime alors que notre apport moyen en vitamine K se compose de 10 à 25 % de vitamine K2. Il est possible d’avoir recours à des compléments alimentaires enrichis en vitamine K2 pour améliorer nos apports. (16)

Rôles physiologiques

La vitamine K2 joue de nombreux rôles dans l’organisme et est très étudiée par la communauté scientifique. Nous allons vérifier les deux allégations suivantes quant à la supplémentation en vitamine K2 en nous appuyant sur des études cliniques et des articles scientifiques :

  • La vitamine K2 participe au maintien de la santé du système vasculaire
  • La vitamine K2 permet de maintenir une santé dentaire normale

Maintien de la santé du système vasculaire

La déficience en vitamine K est associée à un risque important de calcification artérielle. La calcification artérielle est un phénomène clé dans l’apparition des maladies cardiovasculaires. Les études menées jusqu’ici ont démontré un lien entre le statut en vitamine K et le risque de calcifications. Ce sont des dépôts progressifs de calcium dans la paroi artérielle, qui diminuent son élasticité. Avec l’âge, les artères subissent plusieurs altérations fonctionnelles et structurelles. La pression artérielle (PA) se modifie dans le sens d’une PA systolique plus élevée et d’une PA diastolique plus basse. Cette rigidité favorise l’écart de pression entre la systole et la diastole et ainsi la contrainte mécanique infligée aux parois artérielles à chaque cycle cardiaque tout en augmentant la postcharge ventriculaire gauche. Ils réduisent également le diamètre des vaisseaux sanguins, empêchant le sang de circuler normalement. (16) La vitamine K permettrait de réduire le risque de développer des calcifications et de ralentir leur progression.

Figure 4 calcification des artères

Dans ce cadre, les chercheurs ont tenté de déterminer l’efficacité de la K1 et de la K2 sur ce problème de santé. (14) Ils ont fait une étude de cohorte sur 16 057 femmes, indemnes de maladies cardiovasculaires et âgées de 49 à 70 ans. Ces femmes ont été suivies pendant en moyenne 8.1±1,6 ans en estimant leurs apports en vitamines K via l’alimentation à l’aide de questionnaires de fréquence alimentaire.

Il a été observé 480 cas de coronaropathies. L’apport moyen en vitamine K1 était de 211,7±100,3 μg/j et l’apport en vitamine K2 était de 29,1±12,8 g/j. Après ajustement pour les facteurs de risque traditionnels et les facteurs alimentaires, il a été observé une association inverse entre la vitamine K2 et le risque de maladie coronarienne. Cette association était principalement due aux sous-types de vitamine K2 MK-7, MK-8 et MK-9. L’apport en vitamine K1 n’était pas significativement lié à la maladie coronarienne. Il s’avère donc que la vitamine K2 est la plus efficace dans la prévention et le traitement de cette affection.  Elle constituerait un traitement naturel contre les calcifications.

Une autre étude épidémiologique basée sur la population de Rotterdam (13) a examiné la corrélation entre les apports alimentaires de vitamine K et la calcification aortique et les maladies coronariennes (CHD). Leur suivi de 4473 sujets, sans antécédent d’infarctus du myocarde, sur une période de 10 ans a montré une réduction significative de 50% de la mortalité due aux maladies coronariennes et de la calcification aortique et de 25% de la mortalité toutes causes confondues pour ceux qui se trouvaient dans les 45 μg par jour de consommation alimentaire de vitamine K2 MK7 dans le tertile supérieur et réduction de 25% de 24 mcg par jour au milieu du tertile par rapport à 12,5 mcg par jour dans le tertile inférieur. Cette relation dose-réponse dans une population était impressionnante pour le nouveau rôle de la vitamine K2-7. Leurs résultats n’ont montré aucune corrélation entre les apports en vitamine K1 et le résultat de la maladie coronarienne.

 Maintien de la santé dentaire

Les chercheurs estiment qu’il est fort possible que la vitamine K2 affecte notre santé dentaire de manière positive. Cependant, aucune étude réalisée sur des êtres humains n’a été menée pour le démontrer. (12) Les chercheurs se basent donc sur les études réalisées sur les animaux et sur le rôle de cette vitamine dans le métabolisme osseux. La vitamine K2 active l’une des principales protéines régulatrices de la santé dentaire, que l’on connaît sous le nom de « ostéocalcine ». L’ostéocalcine stimule la croissance de la dentine, qui contribue à renforcer les dents.

Un régime alimentaire pauvre en vitamines liposolubles (vitamines A, C, D et K) a été associé à un plus grand nombre de caries dentaires et à l’apparition accrue de symptômes typiques des maladies des gencives. Pour lutter efficacement contre les caries dentaires et les maladies des gencives, il est nécessaire d’augmenter l’apport en vitamines liposolubles, qui interviennent à la fois dans la minéralisation des os et des dents. Une alimentation riche en vitamines et en minéraux aide également à lutter contre les bactéries nocives dans la bouche qui produisent des acides nuisibles aux dents. La vitamine K est un nutriment qui travaille main dans la main avec d’autres vitamines et minéraux pour tuer les bactéries qui détruisent l’émail des dents, favorisant ainsi le développement de la carie dentaire. De plus, la vitamine K assure une minéralisation équilibrée des dents. (17)

Aspects pharmacocinétiques

La vitamine K est absorbée dans la première partie de l’intestin grêle grâce à des vésicules constituées de lipides. Le taux d’absorption varie entre 20 et 70 %. L’absorption digestive de la vitamine K nécessite la présence de sels biliaires et pancréatiques. Absorbée avec les chylomicrons, elle est libérée par le foie, s’associe aux VLDL (very low density lipoproteins) et est distribuée aux tissus par les LDL (low density lipoproteins). Sa concentration dans le plasma est faible, de l’ordre de 0,5 microgrammes/L. Le tissu le plus riche en vitamine K est le foie, principal organe de stockage. (18)

Une fois dans le foie, elle sera soit métabolisée par glucuroconjugaison, soit stockée, mais de manière limitée (environ 8 jours). Les métabolites sont éliminés par les urines et par la bile. (19)

Aspects réglementaires

La directive européenne 2002/46/CE limite la notion de nutriments aux seuls vitamines et minéraux. Elle établit dans son annexe I une liste exhaustive de 13 vitamines et de 17 minéraux qui peuvent être utilisés dans la fabrication des compléments alimentaires. L’annexe II de cette directive précise les formes d’apport qui peuvent être employées. La vitamine K figure parmi les 13 autorisées sans distinction entre les formes K1 et K2. (9)

L’agence française de sécurité sanitaire a décrété une dose maximale de 25 µg de vitamine K dans les compléments alimentaires multivitaminés. Il est cependant possible d’outrepasser cette dose sous réserve d’un étiquetage précis afin d’assurer que les personnes sous traitement anticoagulant antivitamine K ne dépassent pas la dose journalière maximale de 25 µg tel que recommandé par l’ANSES dans son avis 2007-SA-0315. (20)

Contre-indications et effets-indésirables

Quelles que soient la dose et la durée de la prise de complément, la vitamine K n’a jamais engendré d’effets secondaires ou indésirables particuliers. Même si c’est un composé tout à fait sécuritaire, il convient cependant, pour les personnes atteintes d’un trouble de la coagulation, d’éviter de la consommer sans avis médical. Les suppléments de vitamine K sont également contre-indiqués aux personnes qui sont hypersensibles à cette vitamine. Il convient tout de même de respecter les doses recommandées, même si aucune toxicité n’est à signaler. (21)

LA SYNERGIE ENTRE LES VITAMINES D3 & K2

Présentation générale

La vitamine K2 est le partenaire actif le plus important de la vitamine D3 dans la régulation du métabolisme du calcium. Ensemble, les deux vitamines contrôlent la formation et la dégradation des cellules osseuses et des molécules de transport importantes qui assurent l’utilisation correcte du calcium. Ensemble, ces vitamines assurent l’absorption et l’utilisation normale du calcium et du phosphore provenant des intestins et est responsable de leur intégration dans les os.

La vitamine D favorise la production de protéines dépendantes de la vitamine K, qui nécessitent de la vitamine K pour la carboxylation afin de fonctionner correctement. (22) Ainsi, il n’est pas rare de retrouver des compléments qui proposent cette association de vitamines.

Maintien d’une ossature normale

Les vitamines D et K sont toutes deux des vitamines liposolubles et jouent un rôle central dans le métabolisme du calcium. La vitamine D joue un rôle majeur dans la régulation du métabolisme du calcium en augmentant l’absorption intestinale du calcium. (24) La vitamine K2 est transportée vers les tissus extra hépatiques, tels que les os et la paroi vasculaire, régulant l’activité de la protéine Gla matricielle (MGP) et de l’ostéocalcine (protéine Gla osseuse), les principales protéines dépendantes de la vitamine K. Ces deux protéines jouent des rôles importants dans les sites de fixation du calcium. Ils ont besoin de vitamine K pour la carboxylation afin de fonctionner correctement. (22) Lorsque les concentrations circulantes de vitamine K sont insuffisantes, une plus grande proportion de MGP et d’ostéocalcine reste non carboxylée, ce qui est associé à des résultats défavorables tels que les maladies cardiovasculaires, une DMO plus faible et l’ostéoporose. (25)

Ushiroyama et al. ont réalisé une étude pour évaluer l’effet de la vitamine K2 et de la vitamine D3 sur la densité minérale des os (DMO) chez les femmes ménopausées atteintes d’ostéopénie et d’ostéoporose. (23)

Cette étude a duré 24 mois avec une cohorte de 126 femmes, qui ont terminé l’étude, réparties en quatre groupes. La DMO a été mesurée avant le traitement et après 6, 12, 18 et 24 mois de traitement. Le groupe 1 a reçu K2 seul, le groupe 2 a reçu D3 seul, le groupe 3 a reçu K2 + D3 et le groupe 4 était témoin. Les résultats de l’étude montrent la prévention de la perte de DMO avec les deux groupes 1 et 2 alors qu’il y avait une perte de DMO dans le groupe témoin (figure 5). Le groupe 3 a montré une augmentation significative de la DMO de 4,92 ± 7,89 % au 24e mois alors que la vitamine K2 seule ne l’a augmenté que de 0,135 ± 5,44%. (figure 6).

Figure 5 : valeurs des DMO par groupe à 0, 6, 12, 18 et 24 mois de supplémentations

Cette étude permet de mettre en évidence l’importance de la synergie entre les deux vitamines, puisque les deux groupes qui reçoivent la vitamine K2 seule ou la D3 seule ont des résultats nettement moins évidents que le groupe recevant la combinaison.

Figure 6 évolution de la DMO par groupe en fonction du temps

Les besoins d’une complémentation en vitamines D3 & K2

En France, les deux rapports de l’Institut de veille sanitaire (InVS) et de l’Académie nationale de médecine concluent que le déficit en vitamine D est extrêmement fréquent en France. (26) 75 à 80 % des Français présentent une insuffisance en vitamine D, définie par un taux sanguin en vitamine D 25(OH) inférieur à 30 ng/ml. Un Français sur deux présente un taux inférieur à 20 ng/ml. Par ailleurs, on considère qu’environ 5 % des Français ont une carence profonde en vitamine D (taux inférieur à 10 ng/ml) et sont exposés à un risque d’ostéomalacie (maladie osseuse de l’adulte équivalente au rachitisme chez l’enfant).

La carence en vitamine D est quant à elle définie par un taux inférieur à 10 – 12 ng/ml, ce qui est beaucoup plus rare et touche principalement les personnes très âgées présentant des maladies telles qu’une insuffisance rénale.

Il existe différents paramètres pouvant expliquer un déficit généralisé en vitamine D3 :

Un ensoleillement insuffisant durant la période hivernale; en effet, chez un adulte en bonne santé, une exposition des mains, des avant-bras et du visage pendant 10 à 15 min deux ou trois fois par semaine, d’avril à octobre, suffirait à couvrir les besoins. (27) Cette synthèse n’est cependant pas toujours optimale en France, notamment en hiver, où le taux d’ensoleillement est insuffisant.

Une pollution atmosphérique et une couverture nuageuse, qui filtrent les rayons UVB, utilisés par la peau pour la synthèse de vitamine D3

Une alimentation pauvre en vitamine D2 et en vitamine D3 (une des sources majoritaires de vitamine D3 se trouve dans les poissons gras)

A noter que les personnes âgées et les personnes à peau pigmentée (la pigmentation agit comme un filtre anti-UVB) ont une capacité de synthèse de vitamine D3 diminuée. (28)

En ce qui concerne la vitamine K2, une carence se produit soit lorsque la quantité de vitamine K consommée par l’alimentation est insuffisante, soit lorsque le corps ne peut pas absorber suffisamment de vitamines provenant de l’alimentation.

Il n’est pas aisé de prouver une carence en vitamine K2, mais les experts estiment qu’il y a des carences en cette vitamine dans l’ensemble des pays développés. Parmi les causes de carence, nous pouvons citer l’appauvrissement en nutriments des aliments et du sol, une mauvaise alimentation ou des troubles d’absorption des graisses dans le cadre de pathologies comme la mucoviscidose, les parasitoses intestinales, les maladies du pancréas ou du foie. Ce sont en particulier les personnes diagnostiquées avec une ostéoporose, un diabète ou une maladie cardiaque qui sont les plus susceptibles de souffrir d’une carence en vitamine K2.

CONCLUSION GÉNÉRALE

L’association entre les vitamines D3 et K2 permet de nombreux bienfaits. Ces deux vitamines liposolubles sont en effet essentielles à notre organisme, qui peut rapidement s’en retrouver carencé. La vitamine D3, synthétisée par notre corps à partir des rayons du soleil, est importante dans le maintien de la fonction musculaire et de l’immunité. Quant à la vitamine K2, elle permet la réduction des calcifications artérielles et participe ainsi au maintien d”un système cardiovasculaire en bonne santé. Enfin, les deux vitamines agissent ensemble dans le maintien de la santé osseuse. La vitamine D assure la bonne absorption du calcium et sa fixation sur les tissus, tandis que la vitamine K permet la circulation et la bonne utilisation du calcium, grâce à l’activation de l’ostéocalcine. Le complexe vitamine D + K2 MK7 est donc le complément idéal pour lutter contre les effets du vieillissement sur la santé osseuse, la santé cardiovasculaire et assurer une bonne réponse immunitaire notamment l’hiver.

BIBLIOGRAPHIE

(1) Dr C. Dubost. 2017. L’hypovitaminose D, Département de médecine communautaire de Premier recours et des urgences, Hôpitaux Universitaires de Genève.

(2) Emilie Tissandié, Yann Guéguen, Jean-Marc A.Lobaccaro, Jocelyne Aigueperse et Maâmar Souidi. 2006. Vitamine D : Métabolisme, régulation et maladies associées. Med Sci (Paris), 22 12 (2006) 1095-1100.

(3) ANSES. 2021. Vitamine D : pourquoi et comment assurer un apport suffisant ?

(4) Docteur Christophe de Jaeger. 2020. Vitamine D et immunité. Société Française de Médecine et de Physiologie de la Longévité

(5) NUTRIPURE. 2020. Les bienfaits de la Vitamine D3 K2 sur la santé.

(6) Martineau AR, Timms PM, Bothamley GH, et al. 2011. High-dose vitamin D(3) during intensive-phase antimicrobial treatment of pulmonary tuberculosis: a double-blind randomised controlled trial. Lancet. 377(9761):242-250. 

(7) Dr Paule Nathan. 2017. La vitamine D, la mitochondrie et le muscle squelettique : les liens étroits. La médecine du sport.

(8) Base de données publiques des médicaments. 2020. Vitamine D3 BON 200 000 U.I/mL, résumé des caractéristiques produits.

(9) Légifrance. 2006. Arrêté du 9 mai 2006 relatif aux nutriments pouvant être employés dans la fabrication des compléments alimentaires.

(10) DGCCRF. 2019. Nutriments, Recommandations sanitaires.

(11) Heaney RP, Recker RR, Grote J, Horst RL, Armas LA. Vitamin D (3) is more potent than vitamin D(2) in humans. J Clin Endocrinol Metab. 2011 ;96 : E447–E452.

(12) Koshihara, Y. and Hoshi, K. 1997. Vitamin K2 Enhances Osteocalcin Accumulation in the Extracellular Matrix of Human Osteoblasts In Vitro. J Bone Miner Res, 12: 431-438.

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(27) Vitamine D, Etat des lieux, établi par le Fonds français pour l’alimentation et la santé, mars 2016.

(28) PILEGE laboratoire. 2021. Le rôle de la vitamine D dans l’immunité.

Description

LA SYNERGIE DES VITAMINES D3 + K2 POUR VOTRE SANTÉ

La vitamine D et la vitamine K jouent un rôle majeur dans la santé du capital osseux.
La vitamine D est synthétisée naturellement par la peau lors de l’exposition solaire : la période hivernale ou un travail de bureau engendrent une insuffisance dans notre synthèse de vitamine D, pourtant indispensable au système immunitaire et au système musculaire.
La vitamine K joue un rôle essentiel dans la coagulation sanguine. La forme naturellement produite par les bactéries du tube digestif est la forme K2. Elle joue un rôle indispensable dans la santé cardiovasculaire.
Le complexe vitamine D + K2 MK7 est donc le complément idéal pour lutter contre les effets du vieillissement sur la santé osseuse, la santé cardiovasculaire et assurer une bonne réponse immunitaire notamment l’hiver.
  • La vitamine D3 et la vitamine K2 permettent une bonne absorption et une bonne utilisation du calcium et du phosphore ce qui permet de maintenir une ossature solide.
  • La vitamine K2 permet une coagulation sanguine normale et favorise ainsi la bonne santé du système vasculaire.
  • La vitamine D3 contribue au maintien d’une fonction musculaire normale et d’un système immunitaire normal
  • La vitamine D3 permet aussi de conserver les dents en bonne santé
Remarque du coach : les bienfaits de la vitamine D3 ne sont plus à démontrer. Lorsque le temps est ensoleillé, essayez de prendre un minimum de 10 à 15 min de soleil par jour avec la peau la plus visible possible (t-shirt manches retroussés, short, débardeur, brassière …). Attention à l’exposition au soleil lorsque celui-ci est à son plus fort (généralement de 12h à 15h) notamment si votre peau est fragile au soleil. Si vous ne pouvez pas prendre régulièrement du soleil ou si il est trop néfaste pour vous, une supplémentation en Vitamine D3 est intéressante.

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